En effet, une fois les diverses disciplines de l’environnement bâti intégrées dans une même maquette 3D, les enjeux et conflits techniques apparaissent « presque » d’eux-mêmes. C’est alors qu’on analyse, qu’on réfléchit et, parfois, qu’on remet en question plusieurs aspects d’un projet, surtout en ce qui concerne l’installation et la maintenance des équipements — éléments qui ne sont pas nécessairement considérés d’emblée dans la phase de conception.

Nous avons d’ailleurs récemment vécu ce type de situation dans le cadre de notre projet au Collège Sainte-Anne. Dans les plans électriques initiaux, des démarreurs avaient été prévus sur chacune des pompes de la salle mécanique. Cependant, une fois les plans 2D modélisés sur BIM, nous nous sommes vite rendu compte qu’il était possible d’optimiser la disposition de ces démarreurs en les consolidant à un seul et même endroit. Cette consolidation allait non seulement faciliter l’installation des dispositifs, mais assurera également leur maintenance de manière beaucoup plus efficace.

L’usage du BIM a été essentiel afin de trouver un emplacement alternatif optimal qui prenait en compte l’ensemble des contraintes des autres disciplines, telles que la plomberie et la protection incendie.

De plus, BIM nous a permis d’illustrer clairement les enjeux techniques observés auprès de nos partenaires et d’obtenir rapidement l’aval de notre client, qui pouvait, lui aussi facilement visualiser et comprendre la situation en cours.

Il est essentiel de se rappeler que nos clients sont bien souvent des néophytes en construction. De tels supports visuels sont donc cruciaux pour leur permettre de mieux comprendre les enjeux discutés et prendre des décisions éclairées sur leur propre projet. On ne peut pas tous être des experts en construction, mais avec BIM, on a tous une vision plus claire des choses.